Entre chasse aux diesels et réglementation hyper contraignante, comment préserver la mobilité et l’autonomie de chaque automobiliste en conciliant santé publique et réalité économique ?
Face à un parc roulant existant qui représente 38,2 millions de véhicules et dont le renouvellement ne se fera pas avant 15 ou 20 ans, il ne peut y avoir une seule réponse.
Ce sont plusieurs pistes de réflexion et des solutions technologiques innovantes concrètes qui ont été présentées lors du colloque organisé le 30 juin dernier à Paris par le Think Tank Automobilité & Avenir au Palais Bourbon (voir dans notre précédent article le focus sur deux innovations technologiques : l’Eco entretien et le Tamic)
La synthèse du colloque est disponible ici sur le site www.automobilite-avenir.fr
Deux points sont à noter en particulier :
Mettre fin à la fraude sur les systèmes de dépollution
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Le renforcement du contrôle technique va permettre de détecter les véhicules sur lesquels les systèmes de dépollution ont été neutralisés. Condamner la vanne EGR (nécessaire à la recirculation des gaz) et le filtre à particules, sous le prétexte que les véhicules vont moins s’encrasser va être puni d’une amende de 7500 € (Loi sur la transition énergétique).
Le rôle de l’expert en automobile
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L’expert en automobile peut apporter sa contribution. Christophe Theuil, vice-président ANEA (Alliance Nationale des Expert en Automobile), dirigeant du cabinet CME expertise automobile (La Rochelle) souligne : “L’impartialité de l’Expert en automobile et sa totale indépendance vis-à-vis du secteur de l’entretien et la réparation automobile en font un acteur crédible et légitime pour accompagner et conseiller les automobilistes en matière de pollution”.