4200 radars sont de sortie cet été. De quoi nous rappeler à la prudence pour éviter de passer le budget de la rentrée dans les PV ou de se voir suspendu(e) de permis. Restez zen et prenez votre temps car de toute façon, ils sont partout !
Huit types de radars égrènent aussi bien les autoroutes que les nationales où l’on pédalait avec Lorette. Certains nous agacent, d’autres sont tout de même assez légitimes. Inventaire à la Prévert.
Le radar cabine : c’est le cube à bandes jaunes et noires qui s’est multiplié à 2100 exemplaires et dont 400 savent même flasher à double sens. Pour feinter les automobilistes, 10 ou 12000 leurres par panneaux signalent des zones de contrôle radar qui parfois sont réelles, parfois sont vides.
Le radar discriminant : un autre cousin à 250 ou 300 exemplaires, fixe lui aussi, avec la particularité de savoir distinguer les poids lourds et les différents types de voitures et leur limitation spécifique.
Le radar vitesse moyenne ou radar « tronçon » : pas poétique pour deux sous, il calcule la vitesse entre deux points grâce à une caméra qui filme la voiture et sa plaque avec l’heure de passage au point A puis au point B. Idéal pour calculer la vitesse moyenne et relever un dépassement de la limite autorisée sur un tronçon.
Le radar feu rouge et le radar passage à niveau : on ne peut pas savoir s’ils sont là ou pas. 712 sont disposés aux feux rouges où normalement tout automobiliste doit s’arrêter et 80 aux passages à niveau.
Le radar autonome ou radar « chantier » : mis en place en juillet 2015, il est semi fixe et placé sur des remorques blindées dans des zones de danger temporaire comme les chantiers. Il en existe 80 à 100 sur le territoire.
Le radar embarqué : 500 « hiboux » non signalés, surnommés ainsi à cause des deux objectifs ronds comme les yeux de ce rapace nocturne, sont à bord d’un véhicule à l’arrêt au bord de la route ou débarqués.
Le radar « RMNG » (radar mobile nouvelle génération): lui on ne l’aime pas du tout ; cela dit il est plutôt utilisé en radar embarqué dans une voiture banalisée pour lutter contre les grands excès de vitesse. 319 voitures banalisées circulent cet été.
Dès janvier 2017, la police et la gendarmerie ne seront plus en charge des radars embarqués. Leur gestion sera confiée à des sociétés privées. Question de rentabilité puisque ces flashs sont utilisés seulement 1h15 par jour et nécessitent 2 personnes. Avec 319 voitures, attention 1,5 million de personnes ont pu être flashées l’an dernier. Et 440 voitures sont prévues d’ici 2018.
Le drone : ça fait un peu froid dans le dos mais ces drones au-dessus de nos têtes sont prévus pour détecter les conduites à risques mais ils ne semblent pas en ordre de marche pour l’instant.
(source AFP et am-today)
Amendes : quelques exemples d’excès de vitesse et de circulation
Excès de vitesse inférieur à 20 km/h (avec limitation supérieure à 50 km/h) : Amende forfaitaire de 68 euros, retrait d’1 point sur permis de conduire
Excès de vitesse inférieur à 20 km/h (avec limitation inférieure ou égale à 50 km/h) : Amende forfaitaire de 135 euros, retrait d’1 point sur permis de conduire
Excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h : Amende forfaitaire de 1 500 euros, retrait de 6 points sur permis de conduire, suspension de 3 ans du permis de conduire (sans sursis ni « permis blanc »), confiscation obligatoire du véhicule en cas de récidive
Franchissement de ligne continue : Amende forfaitaire de 135 euros, retrait de 3 points sur permis de conduire, suspension de 3 ans du permis de conduire
Non-respect de l’arrêt au feu rouge, au stop ou au cédez le passage : Amende forfaitaire de 135 euros, retrait de 4 points sur permis de conduire, suspension de 3 ans du permis de conduire
Dépassement dangereux : Amende forfaitaire de 135 euros, retrait de 3 points sur permis de conduire, suspension de 3 ans du permis de conduire
